Le parcours artistique de Léa Pennel scénographe s’est construit entre les arts appliqués, le design d’espace et les arts de la scène. C’est à la maitrise en théâtre à l’UQÀM qu’elle a poursuivi cette recherche entre l’image et l’espace. Elle y présente pour la première fois sa création librement inspirée de l’œuvre de Marguerite Duras, L’ÉDEN CINÉMA [décadrage], une installation scénographique prenant la forme d’un théâtre miniature.

Son travail s’articule autour d’une obsession : celle de la fenêtre, de son imaginaire fragmenté et de son pouvoir de cadrage. Sa sensibilité spatiale la mène à créer des espaces à partir de la personnalité architecturale du lieu et emploie la maquette est à la fois un outil de travail et une oeuvre scénographique. Dans sa démarche artistique, l’expérience spectatrice prend une part importante ; elle cherche constamment à stimuler l’observation et l’imagination telle une invitation à renouveler le regard. Passionnée par l’écriture de Marguerite Duras, entre les adaptations et transpositions constantes, Léa Pennel s’en inspire pour proposer aussi un geste de réécriture, mais dans un langage visuel et spatial. 

Léa Pennel oeuvre dans le théâtre d’image, physique et performatif où elle signe plusieurs scénographies et conceptions de costumes, et apprécie particulièrement les contextes de création. 

Elle a collaboré à plusieurs reprises avec Déviation² Théâtre, dont les adaptations sont marquées par une esthétique cinématographique. Récemment, nous avons pu voir son travail scénographique au F.T.A dans GENDERF*CKER une création et performance de Pascale Drevillon, mise en scène par Geoffrey Gaquère.